Imaginarium : Histoires de cinéma
La Muse en circuit

Article
Archivé

Retrouvez un concert cinématographique avec harpe électronique à la Muse en Circuit


Entrée libre sur réservation : https://www.billetweb.fr/museinsitu...


Infos pratiques

  • Vendredi
  • 18h30 - La Muse en Circuit

  • Gratuit
  • Pour tous

PRÉCAUTIONS SANITAIRES

Dans notre contexte de pandémie, toutes les mesures sanitaires sont mises en place pour vous recevoir dans les meilleures conditions. Nous vous serions reconnaissants de veiller à :


> Respecter les gestes barrières
> Venir muni d’un masque, dont le port est obligatoire pour les personnes de plus de 11 ans.
> A votre arrivée à La Muse en Circuit, penser aux gestes d’hygiène élémentaire (se laver les mains).


Imaginarium

Harpe électronique : Hélène Breschand,
Dispositif visuel et sonore : Wilfried Wendling
Production : La Muse en Circuit – CNCM

Un voyage hypnotique et psychédélique à la croisée des musiques hybrides, des arts numériques, du collage littéraire et de la performance cinématographique.


Dans ce petit théâtre de l’imaginaire se déploie par la musique un univers sensoriel dans lequel la pensée d’Étienne Klein sur le réel et sur le temps croise les dessins de Marc-AntoineMathieu ou de Max Ernst. La langue de Jean Genet s’emmêle avec celle deJean-Luc Godard, de Guy Debord ou de Fritz Lang, dans une pratique surréaliste des nouvelles technologies.


Les [Muse in Situ], un avant-poste d’observation pour les professionnels et les amateurs de la création musicale. Chaque mois, découvrez des étapes de travail de musiciens et d’artistes en résidence à La Muse en Circuit, des concerts suivis du verre de l’amitié pour échanger avec les artistes, les professionnels et l’équipe de La Muse en Circuit.



Hélène Breschand

« Hélène Breschand fait partie de ces musiciens capables d’évoluer à la limite de plusieurs domaines qui vont de la musique contemporaine au jazz. Il suffit de l’entendre jouer pour se rendre compte qu’elle vit pleinement l’interprétation et l’improvisation comme deux approches complémentaires de la musique. »

Source : Le monde

Soliste internationale, compositrice, Hélène Breschand est une figure emblématique de la harpe expérimentale et contemporaine. “D’une grande force méditative et d’une richesse musicale nourrie à des sources très diverses, la musique d’Hélène Breschand parvient à faire oublier la spécificité de son instrument pour atteindre à une singulière universalité.” Cette description extraite du magazine Mouvement, raconte sa capacité à harmoniser silences et résonances avec une maîtrise et une pertinence qui, alliées à une rare inventivité, confèrent à l’instrument une dimension étonnante.

Julian Cowley dans The Wire ajoute « Si vous considérez toujours la harpe comme un anachronisme, faites simplement l’expérience de la portée et de la puissance de Breschand dans Le Goût du Sel. »

Elle appartient à une génération de musiciens avides d’expériences transfrontalières. Sensible aux multiples disciplines artistiques, elle a collaboré au fil des rencontres, écrites ou improvisées, avec des musiciens classiques (Luciano Berio, Bernard Cavanna…), des compositeurs contemporains (Eliane Radigue, David Toop, Elliott Sharp, Reinhold Friedl, Franck Vigroux, Wilfried Wendling…).

Elle créée également pour les arts plastiques (Hiroshi Sugimoto, Christian Marclay…) le cinéma (« Jeanne d’Arc » de Dreyer, « Salomé » de Charles Bryant) et la danse (avec Mic Guillaumes, Christian UBL…).

En 2017, elle participe à des commandes de Michèle Lamy avec la plasticienne Caecilia Tripp. En parallèle de ses projets actuels, elle travaille activement à la création d’un nouveau Solo à la harpe électrique et voix, qui fera l’objet d’un disque et d’une tournée en 2019.



Wilfried Wendling

« La poésie est musique, chacun le sait, mais il faut être compositeur pour en exploiter la richesse de timbres, de rythmes et d’images.
Aujourd’hui, le compositeur trouve dans l’ordinateur un instrument aux possibilités inouïes pour modeler ce que lui inspirent les poètes. Wilfried Wendling (…) joue de l’ordinateur comme Liszt du piano ou Paganini du violon… »


Source : Le monde

Né dans une famille de théâtre, très tôt passionné par les rapports scène, texte, musique, Wilfried Wendling se forme auprès de Georges Aperghis, puis dans différents conservatoires. Féru de nouvelles technologies, l’ordinateur devient progressivement son instrument de prédilection, dont il étend l’usage de la musique électronique à la création vidéo et aux arts numériques.

Il collabore avec Pierre Henry, Luc et Christian Boltanski, Jacques Jouet, Anna Alvaro, Valérie Rouzeau, Marc-Antoine Mathieu, Marie-Claude Pietragalla, Mathurin Bolze, Roland Auzet, Étienne Rey, Laurence Vielle, Jérome Thomas, Denis Lavant… Ses pièces ont été jouées dans de nombreux lieux – Odéon théâtre de l’Europe, 104, Opéra-comique, Nanterre Amandiers –, sur de nombreuses scènes nationales ou de théâtres (…) et dans divers festivals : Présence, Festival d’Automne, Nuit Blanche à Paris, Musica …

Wilfried Wendling compose et met en scène dès 1995 des spectacles pluridisciplinaires, notamment présentés au Théâtre des Amandiers, à l’Odéon théâtre de l’Europe et régulièrement au 104 (Paris). Il est artiste associé à la Maison de la poésie de Paris de 2010 à 2012 dans le cadre du dispositif DGCA / SACEM.

En 2013, Wilfried Wendling a été nommé par la ministre de la Culture à la direction de La Muse en Circuit, Centre National de Création Musicale.

En 2017, il met en scène un spectacle autour d’Hamlet avec Serge Merlin, qu’il compose en collaboration avec Pierre Henry (Archipel, scène nationale de Perpignan, Nouveau théâtre de Montreuil, MAC de Créteil). En 2019, il créé le projet FAKE avec Abbi Patrix et Linda Edsjö, d’après le Peer Gynt d’Ibsen. Depuis sa création avec Lieux Public, cette performance dans l’espace public est en tournée jusqu’en 2021.