Commémoration du 109e anniversaire du Génocide des Arméniens
Programme complet :
Mardi 23 avril - Veillée de la Jeunesse
Une veillée de la jeunesse se tiendra dès 20h00 au monument Khatchkar, situé sur la place Achtarak. Au cours de cette soirée, des musiques, chants et danses traditionnels seront présentés afin de rendre hommage aux victimes et de transmettre aux générations futures le devoir de mémoire.
Dimanche 28 avril - Marche et Rassemblement
10h00 : Rassemblement à l’Eglise Apostolique Arménienne Saint-Pierre Saint-Paul
La journée commémorative débutera par un rassemblement à l’Eglise Apostolique Arménienne Saint-Pierre Saint-Paul.
12h15 : Marche en direction du Khatchkar, place Achtarak
Une marche débutera à 12h15 en direction du Khatchkar, érigé sur la place Achtarak. Ce monument, symbole de mémoire et de reconnaissance, sera le point de convergence du recueillement collectif.
12h30 : Prises de parole au Khatchkar, place Achtarak
Au pied du Khatchkar, des personnalités politiques, religieuses et associatives prendront la parole pour rendre hommage aux victimes du Génocide des Arméniens et exprimer leur engagement en faveur de la justice et de la paix.
Au début des années 1950, les anciens déportés et les familles des déportés qui n’avaient pas survécu à la déportation ont exprimé le souhait de voir inscrite au calendrier des commémorations une célébration nationale destinée à préserver la mémoire de la déportation.
Ce besoin de préserver la mémoire de la déportation a été reconnu par la loi du 14 avril 1954, votée à l’unanimité par le Parlement, qui a consacré le dernier dimanche d’avril « Journée nationale du Souvenir des victimes et héros de la déportation », au cours de laquelle la nation honore la mémoire de tous les déportés sans distinction, et rend hommage à leur sacrifice.
Le 24 avril 1915, à Istanbul, capitale de l’empire ottoman, 600 notables arméniens étaient assassinés sur ordre du gouvernement marquant le début du premier génocide du XXe siècle qui fera 1,2 millions de victimes dans la population arménienne de l’empire turc. Il était bien évidement impossible pour notre commune, que l’on sait si attachée à l’Arménie, de ne pas rappeler cet épisode tragique de l’histoire.