Edward JENNER (1749-1823)


La lutte contre la variole à l’origine de la vaccination

La variole est une maladie infectieuse qui se manifeste par l’apparition de multiples pustules d’abord sur le visage, les bras, les jambes pour se répandre ensuite à la poitrine et à l’abdomen. Elle est particulièrement redoutée. Mortelle dans un cas sur trois, les survivants sont généralement défigurés. On la sait contagieuse et se transmettant d’homme à homme...


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... À la fin du XVIIIème siècle, un médecin anglais, Edward Jenner, observe que les valets de ferme qui attrapent souvent la « vaccine » (cowpox en Anglais), une maladie des vaches apparentée à la variole, sont ensuite épargnés lors des épidémies varioliques. Il en conclut que la vaccine protège contre la variole.


En 1796, il prélève du pus de la main d’une femme infectée par la vaccine et l’inocule à un garçon de 8 ans. L’enfant tombe malade mais guérit très vite. Trois mois plus tard, on lui inocule la variole : le virus n’aura aucun effet sur lui. Jenner répète plusieurs fois l’expérience et finit par publier ses résultats en 1798. La « vaccination » est née.


Trois quarts de siècle plus tard, la découverte de Jenner sera une des principales sources d’inspiration des travaux de Louis Pasteur. A partir de 1967, l’Organisation Mondiale de la Santé, organise des campagnes de vaccination systématique de populations entières.


Après un dernier cas signalé en Somalie en 1977, l’OMS prononce l’éradication de la variole en 1980.


Elle devient ainsi officiellement la première maladie infectieuse à avoir disparu de la surface de la terre grâce à la vaccination.


En novembre 1954 des cas de variole se déclarent à Vannes, sans doute déclenchés par l’importation de soieries provenant de Cochinchine (Saigon).


L’épidémie provoquant plusieurs décès, le ministère de la Santé publique décide une campagne exceptionnelle de vaccination dans toute la France en sus des campagnes annuelles.



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Lettre du préfet de police de la Seine au Maire le 3 mars 1955


Le 3 mars 1955, le préfet de police de la Seine indique au Maire d’Alfortville que puisqu’il s’agit d’une mesure de santé publique en plus des vaccins qui ont été fournis gratuitement dans les communes, le département prendra également en charge les vacations allouées aux médecins vaccinateurs. Pour ce faire, il demande un état des séances spécialement organisées par la municipalité.


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Lettre du Maire au préfet de police de la Seine le 18 mars 1955


Le Maire d’Alfortville adresse au préfet l’état des vaccinations exceptionnelles organisée par la ville.



Une campagne de vaccination exceptionnelle

L’année 1955 à Alfortville


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Courrier du Maire d’Alfortville en date du 18 mars 1955


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Annexe 1

État de la vaccination antivariolique du 7 au 18 février 1955


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Annexe 2

Récapitulation des vaccinations par écoles


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