Où est Angela ?
Dispositif contre le harcèlement de rue

Sensible à toutes les formes d’atteinte aux droits, Alfortville est la première ville du Val-de-Marne à adhérer au dispositif « Où est Angela ? », un dispositif pour lutter contre le harcèlement de rue qui fait écho à la Journée internationale des droits des femmes ce 8 mars.

Si vous êtes commerçant ou restaurateur alfortvillais et que vous souhaitez participer à ce dispositif, téléphonez dès à présent au 01 58 73 27 52.

Où est Angela ?

JPEG« Où est Angela ? » ce n’est pas le nom d’un super héroïne ! C’est est un code pour lutter contre le harcèlement de rue. Ce code permet à toute personne qui se sent importunée ou en danger dans la rue, d’aller trouver refuge dans un bar, un magasin, ou une structure municipale partenaire d’Angela, identifiée grâce à un autocollant sur la vitrine.


En entrant et en posant cette question "où est Angela ?", la personne victime de harcèlement peut signifier discrètement sa situation, et être aidée. Le personnel comprend immédiatement son besoin d’aide. Elle peut alors téléphoner, et rester à l’intérieur jusqu’à ce qu’elle soit hors de danger, jusqu’à l’arrivée d’un taxi, d’un parent, d’un ami ou de la police si nécessaire. Une manière de tenir à distance le ou les harceleurs.


En France, 86% des Françaises ont été victimes "d’au moins une forme d’atteinte ou d’agression sexuelle dans la rue au cours de leur vie", d’après une étude de la Fondation Jean Jaurès publiée en 2018. Reprenant le concept « Ask for Angela » né en Angleterre en 2017, le dispositif « Où est Angela ? » est arrivé en France en 2019 grâce à l’association féministe « He for She » qui est affiliée à l’Organisation des Nations Unies.


Sous l’impulsion de Catherine de Rasilly, Adjointe au Maire Chargée de la Politique de la Ville et des Droits des Femmes, le dispositif arrive aujourd’hui à Alfortville et fait écho à la Journée internationale des droits des femmes le 8 mars.


Journée internationale des droits des femmes

Source : Site du gouvernement

Droit des femmes et paix internationale


La Journée internationale des droits des femmes trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXe siècle, en Europe et aux États-Unis, réclamant des meilleures conditions de travail et le droit de vote.
C’est en 1975, lors de l’Année internationale de la femme, que l’Organisation des Nations Unies a commencé à célébrer la Journée internationale des femmes le 8 mars.


Une journée d’action

Le 8 mars est une journée de rassemblements à travers le monde et l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement les groupes et associations de femmes militantes préparent des événements partout dans le monde pour :

  1. fêter les victoires et les acquis
  2. faire entendre leurs revendications
  3. améliorer la situation des femmes
  4. c’est aussi l’occasion de mobiliser en faveur des droits des femmes et de leur participation à la vie politique et économique.
  5. les Nations Unies définissent chaque année une thématique différente.

Des actions pour promouvoir l’égalité

Le code de l’éducation rappelle que la transmission de la valeur d’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes, se fait dès l’école primaire. Cette politique publique est une condition nécessaire pour que, progressivement, les stéréotypes s’estompent et que d’autres modèles de comportement se construisent sans discrimination sexiste ni violence. Elle a pour finalité la constitution d’une culture de l’égalité et du respect mutuel.


Les établissements sont invités à inscrire cette problématique dans leur règlement intérieur et à mettre en place, dans le cadre des comités d’éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC), des actions de sensibilisation et de formation dédiées. Les écoles, collèges et lycées sont également incités à nouer des partenariats, notamment avec des acteurs du monde économique et professionnel ou du secteur associatif, pour développer des projets éducatifs autour de l’égalité.


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