Festival FF.XP
FF.XP met en lumière les femmes créatrices de musiques électroniques, exploratrices de nouveaux univers sonores, qui cultivent l’étrange et le bizarre.
Pour cette troisième édition, coup de projecteur sur Delphine Joussein à la flûte expérimentale et Marie Delprat, performeuse visuelle et sonore, lors de deux soirées de concerts, en solo ou accompagnées de la Cie Motus, ses musicienn.e.s. et son acousmonium, véritable amplificateur d’une écoute immersive et spatialisée.
14 mai 2025 - 19h30
Delphine Joussein : Calamity
La flûte traversière dans tous ses états ! Loin de l’imaginaire angélique auquel cet instrument est souvent rattaché, la flûte est repoussée dans ses derniers retranchements. L’électronique, la voix, les effets de bouche, la percussion, tout passe dans le tuyau. Duels féroces entre frénésie et introspection, organique et électrique, acoustique et amplifié, le tout appuyé par des riffs solides, joués live.
Cie Motus joue Sophie Delafontaine, Julie Bonnal, Aude Rabillon et Michèle Bokanowski
Quand Sophie Delafontaine propose un travail sur l’attente, Aude Rabillon nous propose un paysage incertain peuplé par les beautés inquiétantes d’une raffinerie de pétrole. Quand Julie Bonnal travaille sur un jardin empli de mystère et de vivant, Michèle Bokanowski nous entraîne dans une musique minimale, faite de boucles et de répétitions chantantes, entêtantes et implacables.
15 mai 2025 - 19h30
Marie Delprat : ETHEREAL REALMS II et III
La musicienne et compositrice Marie Delprat revisite son projet ’Ethereal Realms’, qui entremêle des éléments d’opéra baroque à des textures électroniques issues de l’ambient, du glitch et de la trance. Pour cette nouvelle version épurée de sa dimension visuelle et performative, elle interprétera deux parties de la pièce complète. Un live-set solo qui met le son et la composition à l’honneur.
Cie Motus joue Qingqing Teng, Kathleen trivial, Ingrid Drese et Bérangère Maximin
La Cie Motus nous fait découvrir des pièces de compositrices acousmates issues de plusieurs générations. Alors que Qinqing Teng revisite l’histoire des humains sur Terre du point de vue du Yin et de la femme, Ingrid Drese dessine un trajet abstrait dans une écriture chancelante, un ondoiement au gré des hésitations. Avec Kathleen Trivial, nous suivons le trajet de l’eau sous terre, puis nous revenons à l’air libre avec Bérangère Maximin qui dessine une succession de reliefs, de surfaces, de textures, de couches et de morphologies qui font la Nature foisonnante.
Entrée libre sur réservation.