Ne joue pas fort, joue loin
Théâtre Studio

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Dialogue avec Aldo Romano, texte d’ Evelyne Pieiller, avec des extraits du livre « Ne joue pas fort joue loin d’Aldo Romano"

TARIFS

Plein tarif : 20 €


Tarif réduit : 15 €
(étudiants, demandeurs d’emplois, seniors, intermittents)


Tarif réduit ++ : 10 €
(moins de 16 ans, bénéficiaires du RSA/RMI, habitants d’Alfortville)


BILLETS / RÉSERVATIONS


Infos pratiques

  • 20h30 - Durée 50min - Théâtre studio - 16 rue Marcelin Berthelot

Ne joue pas fort, joue loin

Textes : Evelyne PIEILLER et Aldo ROMANO

Distribution  : Aldo ROMANO, Nathalie Josee Audonnet et Michel ALBERTINI


Aldo Romano nous invite à un voyage au cœur de sa vie, une vie riche en rencontres, en péripéties et en jazz. Installé à sa batterie, il accompagne son ami l’acteur Michel Albertini qui dit des fragments de ce texte intime.


Un spectacle inédit marqué par la complicité des deux AL.


« NE JOUE PAS FORT, JOUE LOIN », c’est ce qu’ils se disent en entrant en scène.


Aldo Romano et Michel Albertini souffrent du même mal. Le Jazz et le Jeu. Ils sont condamnés à rester amis. Aldo bat les mots que l’autre lui envoie. Parfois il chante. Sa vie est en désordre. Sur scène comme à la ville. Il s’en fout, il en rit. Et l’autre aussi, puisque c’est sa vie. C’est du Jazz qu’on voit là, de la mort et du rire mélangés, pas une autobiographie, des morceaux, des bouts, des fragments, de l’arrachement, un chant intérieur, c’est inédit Albertini, c’est beau Romano.


Les souvenirs font ce qu’ils veulent avec le temps. Ce soir il va falloir se souvenir, se souvenir des lâchetés, des mensonges, des promesses du soir niées le lendemain matin. Parler de la fragilité, de la peur qui est là sans cesse. Parler de soi c’est parler d’un autre qu’on connaît si peu. Depuis tout môme j’écoute mon coeur, ce tic tac d’une pendule inexorable. Parfois je prend le poul des gens autour de moi, tant j’aimerais qu’ils aient la même obsession. Pour ne pas être le seul. Pour ne pas être seul. La musique me sauve. Le Jazz, c’est ce qui rend la musique plus intéressante que la musique. Je l’aime quand il est à son meilleur, car le jazz ne supporte aucune médiocrité ; Est-ce que j’ai du talent ? Est ce que ça vaut le coup de continuer ? Créer ou disparaître ? Continuer à battre, à se battre. Au nom de quoi ? De la liberté ? La liberté c’est d’avoir une lime dans sa poche pour scier ses barreaux.

Aldo Romano